Αξιοθέατα
Curiosites

 

 

LE MONASTERE DE PANAGHIA CHOZOVIOTISSA


Le Monastère de Panaghia Chozoviotissa, qui est la protectrice de l’île, est une construction architecturale anonyme extraordinaire!

Il a été construit, littéralement à flanc de falaise, à 300m au-dessus de la mer.  C’est l’un des plus impressionnants monastères de Grèce et l’un des plus anciens.  Il aurait été crée pour abriter une icône de la Vierge, sauvée  des iconoclastes par une femme pieuse originaire de Khozova, un village de Terre Sainte encore non identifié.  Par la suite l’empereur byzantin Alexis 1er Comnème l’aurait agrandi en 1088.

 

Néanmoins, il n’existe pas de documents d’époque concernant sa fondation mais des traditions orales parfois divergentes et des documents plus tardifs.

 

Selon une autre tradition, des moines ayant quittés leur monastère de Khozova, en Palestine, car ils étaient persécutés par les iconoclastes, seraient arrivés à Chypre où l’icône aurait été détruites et jetée à la mer par des bandits.  Mais miraculeusement l’icône aurait été retrouvée à la crique d’Aghia Anna intacte.  A cet endroit la Vierge aurait placé une smille pour indiquer où il fallait ériger le monastère.  Cette smille tomba du flanc de la montagne en 1952.

 

Le monastère a été installé dans une anfractuosité du rocher et ses murs d’une blancheur extrême  impressionnent.  C’est une construction de 8 étages, avec une longueur de 1.5 à 5mètres. L’intérieur rappelle un labyrinthe. La roche est intelligemment utilisée pour créer: des escaliers étroits, des cellules pour les moines, leurs cuisines, des pressoirs à  vin, des puits, l’autel…

 

Des documents précieux mais aussi des icônes, des reliques et des manuscrits y sont conservés.

 

Le 21 novembre, c’est un jour à ne pas manquer, car c’est la fête de la Vierge (Présentation de Marie) et toute l’île le célèbre.  Des fidèles viennent de tous les coins pour assister aux rites bien définis, manger et boire les spécialités locales.

Pour accéder au monastère vous devrez gravir 352 marches avant d’arriver au parvis et franchir la porte d’entrée qui est un arc vénitien du XVème  siècle.

 

Vous pourrez alors admirez une vue époustouflante sur la mer; un vrai petit miracle!

 

 

 

AGHIOS GEORGIOS VALSAMITIS


Aghios Georgios Valsamitis est un superbe monastère rattaché à celui de Chozoviotissa et situé dans une gorge, sur la route reliant Chora à Katomeria .  Cette basilique a été construite au XVIIème siècle et combine des éléments architecturaux byzantins et ottomans.

Il  est entouré d’une végétation dense, et doit son nom à une variété locale de menthe qui couvrait jadis le sol environnant.

 

Il dispose d’une source miraculeuse qui selon la légende guérissait de nombreux maux.

 

Dans les alentours du monastère il existe une tour, «skopi», qui date du XIIème siècle et qui servait à surveiller le passage des bateaux.

 

 

 

LA TOUR DE GAVRA


La tour de Gavra, qui se trouve  au centre de Chora, date du XVIème siècle.  Aujourd’hui elle sert de musée.  Dans la salle d’accueil, connue sous le nom de «salle de Gavra» sont exposés des sculptures, des statues et des bas-reliefs mais aussi des poteries et des vases de l’époque archaïque (du VIème siècle avant J-C au IIème siècle après J-C).

 

Dans la cour, sont exposés des plaques taillées ou gravées de la période archaïque ainsi que des torses de statues de l’époque romaine.   Au rez-de-chaussée, on peut admirez des inscriptions funéraires datant du VIème siècle avant J-C aux temps chrétiens  mais également des inscriptions honorifiques et dédicatoires de l’époque hellénistique et romaine.  On y trouve aussi des bas-reliefs et des statues de l’époque protocycladique, classique et romaine.  Et enfin, des éléments architecturaux gréco-romains et chrétiens.

 

En 1998, deux salles supplémentaires furent inaugurées.  Dans l’une, sont exposées des trouvailles datant du Néolithique (4000 avant J-C) et de l’Âge de Bronze (3000 avant J-C).  Dans la seconde, est exposée la collection archéologique d’ Ioannidis Emmanuel (1823-1906 archéologue et professeur de langue grecque) qui comprend divers objets (sculptures, statues, bas-reliefs, céramiques…) datant du IIIème millénaire avant J-C. Mais également, les archives d’ E. Ioannidis  où sont systématiquement répertoriés tous les types de folk archéologiques, épigraphiques et littéraires pour créer un musée d’ Amorgos !


 

KASTRO DE CHORA

 

Il s’agit d’une citadelle vénitienne du XIIIème siècle construite sur un rocher au centre du chef-lieu de Chora, qui avait été bâtie pour se protéger contre les raides des pirates.

 

On peut voir encore aujourd’hui le rempart avec ses meurtrières mais également«Kato lakos», qui est une citerne qui alimentait le village en eau.

 

Il est préférable d’y monter en fin d’après-midi afin de savourer les couleurs chaudes du coucher de soleil.


 

LE SITE ARCHEOLOGIQUE DE MINOA

 

Le site archeologique de Minoa se situe à environ 2.5km du bourg de Katapola, au sud, sur la colline qui domine le port.  Il faut compter 45 minutes de marche.  Le site n’est pas toujours ouvert au public vu que des fouilles sont toujours en cours.

Cette cité antique fut habitée du X ème au IV ème siècle avant J-C.  Dans la partie inférieure, on aperçoit facilement le Gymnase et les ruines d’un temple hellénistique.

 

Au centre de ce temple se dressait un sanctuaire dédié à Dionysos.  On y a découvert aussi de nombreuses sépultures et de belles idoles en marbres.

 

La vue sur la baie est sublime et vous pourrez aussi voir des restes de murs cyclopéens ainsi que des ruines de constructions de l’époque hellénistique.

 

Minoa est l’une des 3 villes antiques d’Amorgos.  Ludwig Ross a été  le premier archéologue à y entreprendre des fouilles, en 1837, en décrivant et en associant  consciencieusement certaines inscriptions, puis suivra l’archéologue français, Gaston Deschamps, en 1888.  Depuis 1981, l’archéologue Lila Maragou, a commencé des fouilles, d’excavation et en surfaces, sous l’égide de la Société Archéologique d’Athènes.

 

Les reliques de constructions ainsi que d’autres nombreuses découvertes ont radicalement changé, la représentation qu’on se faisait jusqu’alors et qui était basée sur les inscriptions découvertes.  Ainsi, on a constaté que Minoa était déjà habitée dès le Néolithique (IVème millénaire avant J-C).  Ensuite, vers le VIIIème siècle avant J-C, la cité a été fortifiée pour des raisons encore inconnues.  Les vestiges, datant de l’époque préclassique, sont encore bien conservés.

 

En ce qui concerne le sanctuaire, lieu de culte, les ruines et les découvertes,  mises à jour permettent de dire que la cité a été active au moins pendant un millénaire (du VIIIème s. avant J-C au III-IVème s. après J-C).

 

Le Gymnase date de l’époque hellénistique (fin IVème s. avant J-C). Néanmoins, on peut déjà dire qu’il s’agit d’un monument commémoratif malgré que les fouilles n’aient pas encore abouties.

 

Depuis l’époque romaine, pendant laquelle l’île était un lieu d’exil pour les hommes politiques indésirables, les activités ont été, petit à petit, transportées vers le littoral et ainsi la cité de Minoa perd de son importance et est abandonnée.

 

 

LA TOUR SAINTE-TRINITE


La tour Sainte-Trinite se trouve aux alentours de Kato Meria, près de l’ancienne cité d’Arkessini.  Cette tour rectangulaire datant du IVème siècle avant J-C est la mieux conservée des Cyclades.

 

Des travaux commencés en 1993 ont prouvé que cette structure était une forteresse dont l’intérieur tenait lieu de résidence.

 

Ainsi, selon l’inscription sur le seuil, là habitait un certain «Ktissifontos».

 

De nombreux objets découverts montrent que le bâtiment était utilisé de l’antiquité aux Temps Modernes.